Le 31 août 2010, comme chaque année, le quadre de la Vierge des Grâces » a rejoint en procession l'église intitulée à Saint Leonard de San Giovanni Rotondo. Le quadre, précieux document iconographique de la Madonne avec l'enfant, restera au village jusqu'au 10 septembre 2010, jour auquel le peuple de San Giovanni Rotondo, avec une procession solonnel, remettra symboliquement la Madonne des Grâces aux mains des Frères Mineurs Capucins qui depuis tant d'années la garde dans la petite ancienne église. La population du village est très liée à cet image sacrée et durant les années se sont suivies suppliques et remerciements pour être échapper aux péricles de tremblements de terre, du coléra, des innondations, de la famine et pour la persistante et fréquente sécheresse...
Le quadre de la « Madonne des Grâces » (huile sur toile, cm 150x95) est une œuvre de fr. Cesare Turco et Decio Tramontano, qui remonte à la moitié du XVIème siécle. Née comme une peinture détrempe sur toile fine pour étendard qui était colée à un support que l'on dit « Panforte », c'est-à-dire sur un plan formé d'un tele en bois compacté. Le temps et les événements avaient réduit le quadre dans un état de misére: coulure de cire brullante, plus de cent trous de clous pour fixer sur l'Image l'habit en argent et les objets de dévotion, réfection et rapetissement du décolté et du sein de la Vierge.
À l'occasion du couronnement de la Madonne, qui eu lieu le 02 juillet 1959, à la présence de S. Em. Card. Federico Tedeschini, Vittorio Federici, directeur du laboratoire de réfection des monuments, musée et galerie pontifice au Vatican, révéle les couleurs originel de l'image. Il nous suffit d'observer le manteau bleu et l'habit rouge de la Vierge et le font du ciel. L'image restaurée reprend l'originel décolté et sein de la Vierge, pour le respect de l'originel et pour la valeur symbolique et chaste que l'artiste a voulu donnée à l'image aussi traditionnellement vénéré. Le saint Enfant semble vouloir distribuer par ses mains les grâces céleste, par la lymphe du sein maternel qui fut alimenté de son humanitè divine, grâces céleste qui sont aliment divin de l'humanité.
