Les représentations qui enrichissent les parois de la chapelle, ont été exécutées par l' équipe de « l' Art du Centre "Aletti" », spécialisée dans la peinture muraille à fresque, suivie par Sœur Elisa Galardi, augustinienne de l' Annonciation .
Les fresques représentent, nous explique sœur Elisa, le Huitième jour, « le jour de l'éternité de l'homme qui se fait Christ parce que Christ s'est fait homme le jour de l' Eucharistie, le jour sans temps ».
En partant du tabernacle, à gauche on rencontre certains épisodes bibliques relatifs à la résurrection du Christ. Avant tout Marie Madeleine avec Jésus ; le Christ, haut et imposant, lui indique la voie de son humanité pascal comme parcours pour arriver au Père Céleste. De suit, la scène de Pierre et Jean au sépulcre ouvert; Pierre est surpris dans sa course vers le sépulcre pendant que Jean est dans l' acte de contemplation du sépulcre vide, dans l'attente de l'arrivé de Pierre. En fin Jésus, en pèlerin, est représenté parlant aux disciples d' Emmaüs ; le Seigneur, qui leur explique les écritures est représenté symboliquement par le rouleau d'or de la Parole entrouvert sur Lui, pendant qu'Il indique son flanc ouvert qui transparaît en dessous du rouleau; les deux l'invite à rester avec eux, indiquant une ouverture vers la maison, qui laisse entrevoir la table déjà préparée pour le repas: « reste avec nous, car le soir tombe ».
En face sur la parois, toujours en partant du tabernacle, nous trouvons Jésus reconnu par les disciples de Emmaüs dans la fraction du Pain. Successivement l'émerveillement des deux, de retour à Jérusalem après la révélation, avec le Pain et la Parole. En fin nous voyons les apôtres qui proclament, à l'arrivé des disciples de Emmaüs : « Nous avons vu le Seigneur ! ».
Sur la parois frontale une grande part de la Jérusalem Céleste : Le trône de l'agneau immolé et triomphant, entouré de la Vierge Mère, de Jean Baptiste et d' un groupe de saint. En haut à gauche nous pouvons identifier certains saint Franciscains (comme François et Claire, près de l'Agneau, Padre Pio), à droite ont été placés certains « Saints » du XX siècle (comme le bienheureux Jean Paul II et la bienheureuse Mère Thérèse de Calcutte).
L' apôtre Saint Thomas devant le coté du Christ est représenté sur la parois face au tabernacle : c'est le Huitième jour, où la communauté chrétienne, au centre de laquelle se trouve le Seigneur, confesse le Credo. Du côté du Fils de Dieu jaillissent l' eau, le sang et l' Esprit, qui alimentent la vie de l' Eglise, épouse du Christ. Sur le plafond, certaines langues de feu représente la descente de l'Esprit Saint, qui se meut vers Thomas et , de Thomas vers le Huitième jour, c'est-à-dire la Vie Eternelle.
Dans la partie haute des parois latérales est relaté le Cantique des Créature de Saint François : « sœur eau », « frère soleil », « le très Haut, tout puissant bon Seigneur », « sœur lune et les étoiles », sur la gauche ; « sœur notre mère la Terre », « frère feu » et « sœur notre mort corporelle » (cfr, sources Franciscaines, 263) sur la droite: Le monde, explique l'autrice, devient sacrement, auquel tout l'univers participe par Christ, l'Eucharistie, l'Eglise universelle et sans temps ».
Technique de réalisation :
Les parois latérales et la frontale ont été réalisées par la technique de peinture murales des fresques. Par l'étymologie du terme, « a fresco » ou « buonfresco » , celle-ci doit s'entendre la peinture murale dans laquelle les couleurs viennent détrempée dans l'eau et étalé sur un enduit frais. La peinture « a fresco », qui fait partie de la tradition iconographique méditerranéenne, est considérée comme la plus absorbante parmi les techniques artistiques : bien que les matériaux soient des plus simples (sable, eau, pigmentation, chaux), l'exécution exige de bons réflexes et grande décision, puisque que ce qui est peint dans le temps de séchage d'une journée ne peut plus être retouché. La fresque a été définie par le peintre italien Cennino Cennini (né à Colla Val d'Elsa en 1370 et mort à Firenze en 1440), « le plus doux et le plus vague travaille qu'il y est ! », malgré ses innombrables difficultés.
Les autres parties de la chapelle sont peintes en peinture murale « a secco ».
